Biographie d’André Nocquet, le premier élève étranger d’O Sensei Ueshiba Morihei
Jeunesse en France et découverte des arts martiaux
Auguste André Nocquet Sensei est un enseignant d’Aikido Français né le 30 juillet 1914 à Prahecq dans les Deux-Sèvres[1]. Il est issu d’une famille d’agriculteurs qui ont su lui enseigner les valeurs fondamentales de l’amour de la terre et de la simplicité[2]. C’est à Niort, à une dizaine de kilomètres de la ferme familiale qu’il commence ses études, avant de poursuivre à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent-l’Ecole. Là-bas, vers 1929, il a l’opportunité d’apprendre de l’adjudant-chef Raffier des techniques de défense à mains nues tout à fait inédites, ce dernier ayant des connaissances en Ju-jutsu, un art martial assez confidentiel provenant du Japon. Seule une poignée d’Occidentaux connaissaient le Jui-jutsu car à l’époque, le Japon est sous un régime isolationniste assez strict. Cette expérience laisse une forte impression sur l’adolescent ainsi qu’un fort désir d’en apprendre plus à propos de ce pays lointain et de ses techniques guerrières.
Cette passion du jeune André pour la culture du corps s’explique en partie par une volonté de compenser sa petite taille[3]. D’un naturel déjà trapu, il repoussera ses propres limites physiques via la pratique de la lutte gréco-romaine. La découverte inattendue d’un manuel de culturisme appartenant à son père, lui-même sportif accompli, écrit par le pionnier Allemand et fondateur du culturisme moderne, Eugen Sandow, le mis formellement sur la voie[3]. Comme il l’a fait tout au long de sa vie, André Nocquet se consacre totalement à cette passion et il intègre tout autant les principes de performance que la sensibilité esthétique de Sandow, se sculptant lui-même un corps tout à fait remarquable.
L’idée bourgeonne également dans son esprit de vivre de sa passion et malgré les réticences initiales de son père qui aurait voulu que son fils s’occupe de la ferme familiale, André Nocquet se dirige plutôt vers des études pour devenir professeur de gymnastique. Ayant réussi à convaincre ses parents, il part donc en 1932 pour Paris afin de suivre les cours à l’école Desbonnet située au 55 rue de Ponthieu, près des Champs Élysée. Il suit aussi les cours du docteur Boris Dolto, pionnier de la kinésithérapie moderne. Il est intéressant de noter qu’Edmond Desbonnet a largement contribué à introduire en France le Bartitsu[6] d’Edward William Barton-Wright, un art fortement influencé par le Ju-jutsu japonais[7]. Pendant un temps, Desbonnet a même mis en place des classes régulières de Ju-jutsu[7] et bien qu’à l’époque à laquelle André Nocquet arrive rue Ponthieu, les classes de Ju-jutsu ont cessé, il n’est pas fortuit de penser qu’il ait pu continuer à recevoir une instruction en Ju-jutsu là-bas.
Son apprentissage terminé, les brevets de gymnastique et de kinésithérapeute en poche, André Nocquet quitte la capitale et ouvre en 1936 un cabinet de culture physique et de thérapie dans la ville d’Angoulême. Les arts martiaux ne tardent pourtant pas à reprendre le devant de la scène dans sa vie et il commence en 1937 à faire de fréquents allers et retours jusqu’à Paris pour étudier le Ju-jutsu sous la direction du docteur Moshé Feldenkrais, le fondateur du Jiu-jitsu Club de France. Ce dernier ayant, deux ans plus tôt, obtenu du célèbre Kawaishi Mikonosuke qu’il vienne s’installer en France pour y enseigner le Judo, et André Nocquet devient également en 1938 le 17e élève de Kawaishi Sensei. André Nocquet se révèle un élève brillant et il s’illustre sur les tatamis à l’entrainement aussi bien qu’en compétition[2], pourtant, bientôt, la Seconde Guerre mondiale vient mettre un terme à cette aventure.
Période de la Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, André Nocquet est incorporé au 404e Régiment de Défense contre Avions, mais il est fait prisonnier lors de la bataille de Dunkerque le 4 juin 1940 près de Malo-les-Bains. Il est transféré de prison en prison, souffrant de privations de toutes sortes, ce qui amoindrit gravement son état physique. Après plusieurs tentatives infructueuses, il réussit finalement à s’échapper du stalag VI de Cologne-G le 11 octobre 1943 et revient en France sous le pseudonyme de Jean Hervé, où il rejoint les Forces françaises de la Résistance. Une fois la guerre terminée, il se voit attribuer la Médaille des Évadés, ainsi que la Croix de combattant.
La pratique de l’après-guerre
En 1945, André Nocquet, de retour dans le Sud-Ouest, reprend son activité professionnelle à Angoulême. Le 12 septembre de cette année-là, il reçoit de Kawaishi Sensei la 56e ceinture noire du pays en Judo et en Self-défense et il crée le premier club de Judo de la région, d’où il forme à son tour près de 40 ceintures noires. La police de Bordeaux s’intéresse rapidement à cet individu exceptionnel et lui demande de former ses instructeurs de Judo et de Ju-jutsu.
Au cours de son étude du Judo, en 1949, Nocquet découvre une nouvelle discipline appelée l’Aikido. Elle est montrée par Mochizuki Minoru Sensei lorsque celui-ci est invité par Kawaishi Sensei. La circularité, l’élégance, et le raffinement des techniques d’Aikido, l’absence de chutes plaquées font une forte impression sur Nocquet[3]. Surtout, l’absence de saisies et de positions pré-arrangées lui fait prendre conscience que pour se défendre dans la rue, une connaissance des techniques de l’Aikido peut être très complémentaire à ses acquis de Judo[3]. Il décide de se consacrer à l’apprentissage de cette discipline nouvelle et il devient immédiatement l’élève de Maître Mochizuki[3]. L’approche assez rationnelle de Mochizuki Sensei, fruit de son travail d’adaptation de l’enseignement traditionnel Japonais au public occidental, plait bien à André Nocquet, et il étudie passionnément avec lui jusqu’à ce que ce dernier ne quitte la France en 1952[5]. La charge de la coordination Aikido en Europe continentale est ensuite attribuée à Abe Tadashi Sensei, dont l’Aikido semble encore plus impressionnant à Nocquet, bien qu’un peu plus incisif, voire violent. André Nocquet poursuit donc son étude de l’Aikido avec Abe Sensei, qui lui attribue le premier Dan en 1954. Nocquet, désormais 4e Dan de Judo et 1er Dan d’Aikido, fonde des clubs les villes de Bordeaux et Biarritz, et il y enseigne jusqu’en 1955, assurant la promotion de plus de 200 ceintures noires.
Voyant son enthousiasme hors du commun et conscient de ses capacités, Abe Sensei conseille à André Nocquet de se rendre au Japon pour apprendre l’Aikido à la source auprès de O Sensei Moriheï Ueshiba[3][5]. Nocquet, qui s’occupe alors d’un dojo de 300 élèves à Bordeaux met du temps à se laisser convaincre, mais après quelques mois, il accepte finalement[3]. Sous la tutelle du ministère français des Affaires culturelles et les conseils de l’académicien français Georges Duhamel, ami de la famille Nocquet[3], André Nocquet est chargé de se rendre au Japon dans le but de renforcer les relations bilatérales établies par l’Accord culturel franco-japonais. Duhamel, qui a à plusieurs reprises voyagé au Japon, et est à l’origine de l’accord, prend le rôle de mentor pour Nocquet avant son départ, le mettant en garde au sujet du choc culturel à venir, et lui conseillant de se rendre à sa destination en bateau puisque, selon lui « Il faut savoir mériter le Japon par petites étapes ». La mission de Nocquet est d’étudier l’Aikido en tant que tout premier élève étranger vivant au domicile (uchi deshi) du fondateur, Moriheï Ueshiba. Il est aussi chargé d’apprendre des méthodes peu connues de thérapie physiques telles que le shiatsu, et seitaijutsu sous la direction de maîtres tels que Nishi Katsuo Sensei. Le journal « Sud-Ouest » lui demande également de servir en tant que correspondant au Japon.
Départ pour le Japon
André Nocquet part pour le Japon en juin 1955, à l’âge de 40 ans. Suivant les conseils de Duhamel, il prend le bateau, et prend cartier dans une cabine de quatrième classe[3]. Il profite de la traversée pour enseigner le Ju-jtsu aux officiers, qui en retour, lui prêtent une cabine de première classe lorsqu’il fait trop chaud[3]. Il arrive au Japon au bout d’un mois de traversée[3] et est invité à son arrivée au ministère des Affaires étrangères, où il est officiellement accueilli par M. Kuni Matsuo, le rédacteur en chef adjoint du journal Yomuri. André Nocquet ne parle pas du tout le japonais, mais il maitrise relativement bien l’Anglais, ce qui lui permet de trouver ses marques rapidement[2]. Il est très surpris d’apprendre que ses hôtes ne savent rien de l’Aikido, Ueshiba Sensei n’enseignant qu’a un cercle restreint d’élèves issus des hautes classes de la société Nippone[2]. Il se rend donc sans délai au siège de l’Aikikai de Tokyo afin de rencontrer Ueshiba Morihei.
La routine quotidienne au Hombu Dojo
Ueshiba Sensei, lui, ne parlant pas d’autre langue que le Japonais, la communication est un peu plus difficile, mais heureusement, le philosophe francophile Tsuda Itsuo, est dépêché par Duhamel pour assurer la traduction. Ueshiba Sensei aurait dit « Il est difficile de faire comprendre l’Aikido à monsieur Nocquet, je vais donc lui apprendre lorsqu’il dort, et qu’il ne peut pas répondre »[3]. Piqué d’intérêt pour le vieil homme et ses techniques extraordinaires, Tsuda lui-même commencera son étude de l’Aikido après le départ d’André Nocquet, vers 1961[5].
Les conditions de vie et d’enseignement sont très difficiles pour André Nocquet, il dort à même le sol, sur le tatami de paille et s’entraine chaque jour durant 5 heures avec les 20 autres étudiants réguliers[3]. L’enseignement est très différent de ce dont il a l’habitude. Alors que Mochizuki Sensei et Abe Sensei ont adopté une approche très systématique et pédagogique de l’enseignement, au Hombu Dojo, il s’agit de répéter le même mouvement, sans explications, jusqu’à l’épuisement[3]. André Nocquet est initialement le seul étudiant à vivre avec la famille Ueshiba, jusqu’à ce que Tamura Nobuyoshi et Noro Masamichi entrent au dojo comme uchi deshi. Ces derniers deviennent rapidement les partenaires favoris d’André Nocquet[3] même si la pratique est parfois assez physique[3]. Les quelques autres étrangers qui suivent les cours de Maître Ueshiba Morihei sont en majeure partie des Américains qui ne vivent pas au dojo et ne viennent que de façon épisodique[3]. Le dojo vient effectivement juste de reprendre ses activités après que l’interdiction de pratiquer les arts martiaux fixée par le général MacArthur a été levée via le traité de San Francisco de 1951.
Tous les jours, la même routine est suivie, André Nocquet se lève à 5 h et commence à nettoyer le dojo pendant une heure, suivie d’une première heure d’entrainement à 6h15 sous la direction de Ueshiba Moriheï, puis une pause d’une demi-heure, et une seconde classe dirigée par Waka-Sensei Ueshiba Kisshomaru, le fils de O Sensei. Petit déjeuner vient seulement après cette seconde classe, et même si le besoin de nourriture est intense, Nocquet admet ne jamais vraiment s’habituer à manger du poisson mariné pour le petit déjeuner. Il développe même de l’urticaire géante à plusieurs reprises en réaction à ce régime inhabituel[3]. La collation est suivie par une pratique libre jusqu’à l’heure du déjeuner, où se sont les épouses de O Sensei et de son fils prendrait qui prennent la charge de nourrir les deshi. Ce sont des occasions pour parler plus librement avec le maître Ueshiba, même si André Nocquet a constamment besoin de l’appui de Tsuda Itsuo. À 16 h, la formation reprend sous la direction de l’un des instructeurs du dojo tel que Koichi Tohei Sensei, le directeur technique de l’Aikikai, Okumura Shigenobu Sensei, Osawa Kisaburo Sensei, et Tada Hiroshi Sensei[5]. La classe est suivie d’une pause de 30 minutes jusqu’à 17 h, et enfin, d’une dernière heure de keiko pour conclure la journée.
Les débuts de la reconnaissance internationale de l’Aikido
La famille Ueshiba est plutôt pauvre à l’époque et même si l’Aikido est essentiellement enseigné aux membres des hautes classes de la société japonaise, il faut un soutien extérieur si l’organisation veut perdurer. Selon Okumura Shigenobu Sensei, c’est l’arrivée d’André Nocquet qui a vraiment marqué la reprise de l’activité médiatique au dojo, les journalistes locaux et internationaux se prenant d’intérêt pour les aventures extraordinaires de cet homme d’âge mûr[8]. Ueshiba Sensei demande d’ailleurs à André Nocquet de faire jouer ses contacts et mettre en place un évènement officiel pour présenter l’Aikido aux dignitaires étrangers présents au Japon. André Nocquet organise donc un évènement le 28 septembre 1955 au Hombu Dojo de l’Aikikai à Tokyo et invite tous les représentants culturels des ambassades étrangères. Ueshiba Sensei donne une conférence sur les idéaux spirituels de l’Aikido, suivie d’une démonstration. L’évènement est un succès et il a une portée qui va bien au-delà de Tokyo et du Japon. Il s’agit en fait du point de départ de l’engouement incroyable de l’extérieur pour l’Aikido.
D’autres expériences martiales et des reconnaissances officielles
Dans ses temps libres, Nocquet étude la self-défense avec Tomiki Kenji Sensei, fondateur du style d’Aikido Tomiki, et instructeur en chef aux quartiers généraux du Judo, le Kodokan. Il étudie aussi brièvement le Karaté Kyokushin avec Oyama Masutatsu Sensei, mais il est bientôt rappelé à l’ordre par Ueshiba Sensei, qui lui dit qu’il est venu de se concentrer sur l’Aikido. Il arrête donc sa formation avec Oyama Sensei, ce dernier comprenant très bien que la pratique simultanée de ces deux disciplines exigeantes n’est pas réalisable. En 1957, André Nocquet est officiellement promu au titre de shidoin (instructeur) du Hombu Dojo de l’Aikikai, et il reçoit également un diplôme de self-défense de la part de Tomiki Sensei.
André Nocquet reçoit aussi un diplôme de shiatsu de Namikoshi Sensei, le président de l’école internationale de Shiatsu de Tokyo, et il est prié par Nishi Katsuo Sensei d’enseigner les principes des systèmes de santé japonaise aux fonctionnaires français.
Départ du Japon et de retour en France
Nocquet quitte le Japon en octobre 1957 depuis le port de Yokohama pour rejoindre San Francisco via Hawaii[8]. Sur son chemin de retour, il s’arrête aux États-Unis d’Amérique et enseigne l’Aikido au Département de police de Fresno. Son pays natal lui manquant, il retourne finalement en France durant l’été 1958.
À son retour en France, André Nocquet commencé immédiatement à enseigner. Il lui est également demandé d’écrire un volumineux dossier pour le ministère de l’Éducation mettant en parallèle ce qu’il a appris au Japon avec les techniques martiales traditionnelles européennes depuis le 15e siècle.
Fonctions officielles en tant que représentant de l’Aikikai et organisation de l’Aikido en France et en Europe
Quand Abe Sensei Tadashi retourne au Japon en 1960, il décerne a Nocquet le grade de 4e Dan et le désigne comme son successeur. Le 16 avril 1962, cette responsabilité aurait été officialisée par Ueshiba Moriheï Sensei lui-même et il aurait envoyé à Nocquet une demande officielle pour devenir le représentant général du Hombu Dojo de l’Aikikai pour la France. Le titre lui aurait été remis par Murashige Aritomo Sensei avec le grade 5e Dan Aikikai.
Nocquet accueille l’arrivée en France de deux de ses anciens partenaires de formation, Noro Masamichi en 1961, et plus tard, Tamura Nobuyoshi en 1964. Les deux hommes sont envoyés afin d’aider à développer l’Aikido en France et dans le reste de l’Europe. La présence sur le territoire de tant d’instructeurs de haut niveau exacerbe les tensions au sein d’une communauté d’Aikidoka déjà hétérogène, et a conduit à des scissions et des divergences d’opinions qui sont encore vives aujourd’hui[8].
Avec l’aide d’instructeurs en Belgique, Italie, Allemagne et Suisse, André Nocquet fonde la Fédération européenne d’Aikido. Il a reçoit le 7e Dan Aikikai le 6 juillet 1973 des mains de Kobayashi Hirokazu Sensei. La même année, il travaille avec Mochizuki Hiroo (le fils de Mochizuki Minoru) et Tamura Nobuyoshi à la formalisation d’un programme d’enseignement de l’Aikido qui est toujours en place aujourd’hui, ainsi qu’à la mise en place d’un diplôme reconnu par l’État d’instructeur en Aikido.
Nocquet enseigne à la plupart des professeurs actuels de haut rang d’Aikido, ainsi qu’aux soldats de l’Union Nationale Parachutiste, et aux fonctionnaires de la police nationale. Nocquet continue à enseigner l’Aikido et à œuvrer pour la diffusion de ses idéaux pacifistes à travers des cours et des conférences qu’il donne dans toute l’Europe.
À partir de 1975, André Nocquet commence la rédaction de son premier livre sur l’Aikido, relatant son expérience au Japon, il y publie une collection de photos inédites d’Ueshiba Moriheï. Nocquet participe en 1976 à la création de la Fédération internationale d’Aikido. L’Association pour le Développement de la Recherche sur le Cancer, et les Professeurs Lucien Israël, Georges Mathé, Léon et Maurice Tubiana Schwarzenberg lui remettent le diplôme de l’Association pour soutien qu’il apporte à leur initiative. Il reçoit le titre de Chevalier de l’Ordre national du Mérite le 10 juillet 1982. Il est promu au 8e Dan Aikido en 1985 et est fait Chevalier de la Légion d’honneur le 2 avril 1994. En dépit de la fragmentation de l’Aikido en France, André Nocquet ne ménage pas ses efforts pour unifier tous les pratiquants, en partenariat avec Tamura Nobuyoshi Sensei. Il retourne au Japon en 1990, pour la première fois depuis 33 ans, afin de présenter l’Aikido Doshu une médaille d’or du Ministère du Sport français.
Décès et héritage
André Nocquet décède le 12 mars 1999 à l’âge de 84 ans et est enterré à Prahecq, sa ville natale. Ses plus proches élèves continuent à perpétuer enseignement de l’Aikido au sein du Groupe Historique d’Aikido André Nocquet qu’il a fondé en 1988, dans le cadre de la Fédération Française d’Aikido et de Budo de (FFAB), supervisée par Tamura Nobuyoshi Sensei (1933-2010).